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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Chroniques d’Israël : Renen, du kibboutz aux Anarchistes

25 Février 2013 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Israël et le sionisme

 

Moins de deux mois après mon dernier séjour en Israël/Palestine, me revoilà dans l’avion. Cette fois, j’ai pour objectif de ne rester qu’en Israël. J’ai besoin d’approfondir ma connaissance de cette société. Envie de rencontrer des israéliens qui luttent, qui mènent un combat identique au mien. Marre d’entendre les démagos répéter « n’oubliez pas que beaucoup d’israéliens se battent pour la paix ». Mes trois précédents voyages m’ont bien démontré le contraire.

 L’idée est aussi de rencontrer des israéliens « lambda », ceux qui n’ont finalement pas d’avis tranché sur le conflit, hormis qu’il dure depuis trop longtemps. Ceux qui ne sont pas militants. Ceux qui vivent concentrés sur leur quotidien, sans s’intéresser à l’Autre. Pourquoi ? Parce que c’est la masse de la société, et qu’il faut bien se forcer à la comprendre pour être constructif. Pour atteindre mes objectifs, une seule méthode : se laisser porter, au fil des rencontres, et ne jamais refuser une invitation. Cette ligne de conduite m’a fait rencontrer toutes sortes d’israéliens. Parfois sympathiques, parfois méfiants. Parfois ouverts d’esprits, parfois racistes. http://visceraoul.files.wordpress.com/2013/02/almasarab-13-02-09.jpg?w=300&h=200J’ai surtout compris une chose : il n’y a pas UN israélien type. Il n’y a pas non plus le « bon israélien » vs. le « mauvais israélien ». Cette société est extrêmement complexe. Il me faudrait des semaines pour tout vous raconter, donc voici trois portraits, ceux qui m’ont le plus apporté, et surtout ceux avec qui j’ai gardé un bon contact (pour l’autorisation de publications).

Pour ma première nuit dans la capitale économique israélienne, je suis logé chez Ronnie, l’ami d’un ami, un prof de maths, militant, d’une trentaine d’années. Il rentre tard. Je suis seul dans son appartement. On sonne. Le jeune qui passe le pas de la porte se présente brièvement, passe dans la cuisine faire du thé, et s’installe sur le canapé. « Je m’appelle Renen, je suis un ami militant de Ronnie. »

 

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